Une petite grand-mère inconnue arrive un soir au village. Pour tout bagage, elle a des aiguilles à tricoter. Toutes les portes se referment sur son nez, alors elle se tricote un monde : des pantoufles pour ses pieds las, un tapis, une bouilloire, un toit,
un petit-fils, une petite-fille, tous deux délurés... Oui, mais le village va-t-il accepter ces enfants si différents ?
« Un proverbe yiddish dit : Les rêves de beignets ne sont pas des beignets. Mais Grand-Mère Tricot conteste cette sagesse supposée. Au contraire, nous pouvons réaliser, matérialiser, fabriquer nos rêves... Ce texte classique d’Uri Orlev (prix Hans Christian Andersen), aussi triste que gai, semble écrit sur mesure pour notre temps. D’un côté l’exclusion, le racisme, la bêtise politique ; de l’autre, la fantaisie, l’imagination, l’idéalisme. Un livre pour l’éternité, pour les enfants de tous âges. » Suzie Morgenstern